http://picasaweb.google.com/118002137890916192323
A l'instar de la fete medieval qui n'est qu'imaginaire et folklorique, voici un aperçu des lieux et de la vie dans ce site aujourdhui abandonné.
En cours ...
Histoire oubliée de
MAING
Revue d’un site historique
Vue aérienne de 1970
Avant-propos
Par ce témoignage nous avons
voulu laisser et redonner la parole ainsi que l’illustration quand cela fut
possible à tous ceux et celles qui ont animé et aimé cet endroit aujourd’hui presque oublié et
indissociable des mémoires collectives et tant que certaines encore subsistent
au moment ou nous écrivons cette revue puissent nous apporter leurs précieux
témoignages.
Nous parlons du quartier qui fut
construit à l’issu de la première guerre mondiale au bout de la rue qui se prolongeait
jusque la limite de Thiant et qu’on peut
encore deviner aujourd’hui suivant les contours du petit bois passant par devant
l’ancien cimetière situé à la lisière du petit bois et la limite communale. Ainsi rendons hommage
également à tous ceux et celles qui y furent inhumés et ont pour certains reçus
les honneurs suite aux guerres. Nous
rendons également hommage à tous ceux qui prirent un jour ce chemin qui
longeait les pâturages et le bois se séparant du précédent chemin connu sous le
nom de chemin des charbonniers qui vit
également quelques habitations et des maingeois y naitre au milieu de ce que l’on
nomma jadis les grands prés autrefois propriété du castel des prés.
Remerciements
Nous adressons nos grands
remerciements à tous ceux et celles qui ont bien généreusement voulu nous
recevoir et nous apporter leurs précieuses informations pour eux et toutes les
familles Maingeoises.
Mme Renée CACHEUX
Mme Zéléda COLLET
Mme Ginette DISANT
Mr Roger DURLIN
Mr Christian DURLIN
Mme Joséphine GRIVEL
Enfin à l’ASPM (association de sauvegarde
du patrimoine maingeois) pour leurs soutiens et leurs illustrations.
Jean Michel LEROY, Jean Claude REZIGA
SOMMAIRE
Page
2 à 8 ………………………..Présentation des lieux
Page
9 à 13 ………………………Le chemin des charbonniers
Page
14 à 16 ……………………..Partie du chemin d’en bas vers thiant et Site du calvaire
Page 17 à 21………………………Présentation de la Rue Léon Rucart
Page
22 à 33 ……………………...Les derniers habitants du quartier
Page
34 à 39 ………………………Organigramme des habitants depuis la construction
Le
chemin des charbonniers et rue Léon Rucart (le chemin rural de thiant, les prés
Petit historique..
L’origine remonte probablement
au développement du village à partir du 12ième siècle.
Chemin nommé jusqu’au 19ieme siècle chemin rural de thiant ou
chemin
d’en bas puis au début du 20ieme siècle Chemin du castel et
ensuite après la deuxième guerre mondiale Rue Léon Rucart du nom de l’ancien secrétaire de mairie
(1920-1940)décédé après avoir été mobilisé à la suite d’une blessure à
Abbeville début de la guerre.
Démarrant depuis L’église St Géry
petite paroisse de l’époque puis passant devant le castel des prés érigé au 13ieme
siècle puis traversant le petit bois
cité sur les anciennes cartes (les mansarderies et les treize Caron) longeant
ensuite le canal de l’Escaut pour enfin rejoindre l’abbaye de Fontenelle pour
la partie des charbonniers.
Bien que ce chemin ait subi plusieurs enlisements issue du dragage du
canal, il est encore existant et peut
être partiellement parcouru jusqu’aux abords du canal aujourd’hui.
Voir vue aérienne n°2 première partie rue Léon Rucart et charbonnier
jusqu’aux abords du canal de l’Escaut.
(Source IGN)
Vue aérienne n° 2
La vue aérienne ci-dessous représente l’ensemble des chemins et lieux
cités
(Source IGN)
Photographie aérienne n° 3
(ASPM, Source cadastrale de Maing)
Plan du chemin d’en bas et du chemin des charbonniers
Le chemin
des charbonniers et ainsi ce qui devint
la rue Léon Rucart au 20ieme siècle ne connurent d’habitations qu’autour
et à proximité de l’église dans les périodes connues depuis le 16ieme siècle.
C’est
pourquoi dans cette petite revue nous avons souhaité évoquer et témoigner à
l’aide de ce qui reste d’habitations et des témoignages d’ habitants qui
résidèrent au bout de la rue Léon Rucart nommé quartier du nouveau monde sur le
prolongement du castel des près et dans
le chemin des charbonniers jusqu’aux abords du canal de l’Escaut construits
juste après la première guerre mondiale.
(ASPM, Source cadastrale de Maing)
Du centre du village en passant
par la rue le castel le chemin conduisait jusque l’abbaye de Fontenelle.
(Source
ASPM)
Représentation du castel des près mentionnant le nom des rues en 1680
Plans du site
Lieux remarquables, Château des Prés, pont Macomère
Maingoval, Les quatorze thieu Les treize caron, les mansarderies les
quatre à la balle
(ASPM, Source cadastrale de Maing)
(Source IGN)
Photographie aérienne n° 4 de 1967
Photographie
aérienne n° 5 de Mai 1940
(Source IGN)
Le Chemin Des Charbonniers
*Nota des recherches sont toujours en cours
en ce qui concerne l’exactitude de l’attribution du nom des charbonniers un complément
d’information est peut être à venir.
Un peu d’histoire ….
L’origine du nom remonte
probablement à une époque antérieur qui vit la foret des charbonnière recouvrir
une partie du territoire du nord de la France jusqu’au centre de la Belgique. La carte ci-dessous nous montre l’étendue de cette
foret au Vème siècle.
Le nom donné pour sa capacité à fournir le bois charbon de bois obtenu
à partir de ses arbres utilisé pour les usages quotidiens .On retrouve encore
beaucoup de trace dans le sol de cette
période couvrant jusqu'à la moitié du 19eme siècle (voir photo 1et 2 ci-dessous)
Le nom de cette forêt vient du fait qu'elle constituait une
source importante de charbon de bois.
Au 16eme
siècle Belleforest, dans sa Cosmographie universelle (livre
II, p. 414) estimait que le nom de Charbonnière était une
altération de Cambronière, dérivé du nom de Cambron qui donna
également le nom de Cambrai, le chef des Cimbres, ou peut-être de celui des
Cimbres eux-mêmes, un peuple venant du Jutland (actuel Danemark) et qui
selon Pline l'Ancien se serait répandu dans l'Europe, en passant
notamment par la Belgique
et le nord de la France. La
forêt Charbonnière serait alors la forêt des Cimbres.

La forêt Charbonnière, entre les royaumes francs (vers
480)
Elle
était initialement unie à la forêt d'Ardenne et c'est le tracé de la (Chaussée romaine de Bavay à Cologne) chaussée Bavay-Cologne qui l'en sépara. Elle se
situait probablement entre la Dendre et laNèthe. Elle était composée de chênes, de bouleaux et d'aulnes.
La
première mention explicite de la forêt Charbonnière se trouve dans la loi
salique (ive siècle), dans laquelle il est mentionné
qu'elle constitue la frontière des Francs
saliens au
nord-est.

Photographie prise en 2008 par JM Leroy
Situé sur l’emplacement de ce qui fut à une époque antérieur
très probablement la motte féodale
Quelques traces récemment mises à jour (2008) situé à environ
1metres de profondeur.

(ASPM, Source cadastrale de
Maing)

(Source ASPM)
Topographie
réalisée en 1708 à la suite d’une découverte effectuée le long du chemin des
charbonniers référence 17 d’une maçonnerie dont on avait déjà oubliée l’histoire. Par ailleurs on situe très précisément les lieux et
notamment une masse de terre (motte) référence 27 qui fut enlevée.
Avec plus de modestie nous
proposons la signification de ce chemin
qui remonte au moins
au 16eme siècle d’après les cartes
aux aspects utiles dédiés à la fabrication du charbon de bois et la fabrication
d’article en osiers ensuite au 18eme (trois parcelles situé le long était
dédiés ‘osieres’)
Retour au 20eme siècle
Dans la première partie démarrant à la suite de la rue Léon Rucart(après le CD 40) se dirigeant vers le
canal et situé au niveau de ce qui fut
autrefois nommé les grands près, il y eut
trois habitations qui ont toutes disparues à la suite de la grande évacuation
de juin 1940 précédant les
bombardements.
Deux étaient situées au milieu des grands prés et aux abords du passage
la dernière était située aux abords du canal et était une brasserie servant
également de relai à chevaux utilisé pour l’agrément de ces derniers lorsqu’
ils furent employés aux tirages des péniches.
Les seuls documents que nous avons pu recueillir sont une photographie
aérienne (voir vue n°5).
On peut noter également que pendant le 20eme siècle jusqu’aux environ de 1970, date des
premières modifications des grands près
pour l’aménagement du canal (1971) les
péniches avaient pour habitude de débarquer
du charbon en trop plein juste
entre l’écluse et l’endroit de ce fameux
relais deux personnes y étaient dédiés pour recharger les péniches
certainement pour la compagnie minière deux à trois mois par an.
Mais également qu’une cave en brique voutée appartenant à lune des
maisons et dépassant du sol d’environ cinquante centimètre resta visible et
exploité par un des anciens propriétaires jusqu'à cette date avant d’être
ensevelie .
Pour l’anecdote ont peut également rappeler que quelques années auparavant deux sans
domiciles fixes vécurent une année dans
cette cave et y contractèrent la tuberculose qui leurs fut fatale.

(Source
IGN)
Photographie aérienne n° 6 de 1967
Le café fut
habité et exploité par la famille GUILLEZ
Henri et Alice, dont la fille devenue
Madame DISANT demeure toujours en contre bas de la poste et
nous affirma que pendant sa scolarité primaire
elle empruntait le coté canal du chemin des charbonniers en hiver pour se rendre à l’école et qu’elle prenait
le chemin coté Rucart en été car beaucoup moins sombre et plus court.
Les deux habitations quand à elles séparées d’une
vingtaine de mètre appartenaient à la famille DUBOISDENDIEN mais étaient habitées pour la plus proche du canal
par un couple qui n’eurent pas d’enfant
et étaient connues pour leurs qualités de sabotier dans tous les environs.
La seconde maison qui laissa les vestiges de la cave appartenait à la
famille Mr et Mme DUBOISDENDIEN qui
eurent trois enfants Henri, Florimond et Gustave nés dans ce lieu des grands
près et qui furent logés provisoirement par le docteur François PLOUVIER dans une des dépendances suite aux destructions.


Photographie aérienne n° 7 de 1940
(Pointillés orangés partie encore praticable)






Première partie du chemin des charbonniers toujours praticable à partir du CD 40

|
Emplacement du
café appelé café du hallage sur les bords du canal ou pour certain le café
macomère du nom du pont situé autrefois de l’autre coté de la rive.
Lieu de
villégiature pour les habitants de la rue mais aussi pour tous les maingeois, les abords du canal permettent
toujours de regagner la ville de Thiant, Prouvy ou Trith. Enfin rappelons aussi que le chemin des
charbonniers fut utilisés par bon nombre de travailleurs pour regagner les entreprises
situées à Thiant et Prouvy, la
Boulonnerie ou Eternit soit en suivant la direction du canal soit en
empruntant la partie aujourd’hui abandonnée de la rue d’en bas rattaché à la
rue Léon Rucart jusqu’au 19ieme
qui contourne le site de la motte féodale .
Partie chemin d’en bas reliant thiant
Détaché de la rue Léon Rucart au
début du 20eme siècle, nommé à différentes époques, chemin rural de thiant,
chemin rural de Maing, chemin de maingoval chemin d’en bas cette partie de chemin était
encore praticable jusqu’en 1970 il suivait le tracé du bois en contournant le
site de la motte féodale pour mener directement dans le bas de thiant en
passant devant le site de l’ancien cimetière d’où on apercevait le calvaire
enlever en 1970 après les travaux d’agrandissement du canal qui conduisit à l’abandon
du site.

Photographie aérienne n° 8, site
de l’ancien cimetière et emplacement de la motte féodale.
Site
de l’ancien cimetière : le calvaire



Prés de 80 enfants maingeois et accompagnateurs sur le site
Site de l’ancien cimetière de Maing utilisé en période sèche au 19eme.
On peut y voir encore quelques pierres tombales.
Site privilégié depuis cette époque de villégiature et de compagnonnage
pour son environnement et sa proximité avec le presbytère. Il fut un endroit ou
beaucoup de familles Maingeoises se rendirent pour se détendre et se promener en toute
liberté jusqu’en 1970.
Le calvaire fut
démonté en 1967 suite au risque de chute ; Il est toujours conservé dans
le presbytère.


Souvenir d’enfants dans les prés non loin du calvaire.
A gauche
digue de 1970 longeant l’ancien chemin rural menant au site, photo de droite.
|
Famille LECERF
Pierre tombale
récupérée
Fils de parfait
Lecerf, cultivateur et de Marie Madeleine
DELZENNE, Neveu
du prêtre Théodore Lecerf et
Petit fils de
Jacques Antoine Lecerf (décédé le 01.03.1809)
Dont la lame
funéraire se trouve sur le mur de l’église saint Géry
Site (autour de l’église) du premier cimetière de Maing.
Inscriptions :
Fidel LECERF
Décédé le 16
février 1836 à l’âge de 35 ans
‘A la fleur de
mes ans, j’ai fini ma carrière
Passants à mon
repos donnez une prière ‘
|
Inscriptions :
A la mémoire de
SOPHIE JOSEPH LEFEBVRE
Cultivatrice
épouse de AMAND JOSEPH DUMELZ
Décédée le 13
avril 1838 à l’âge de 64 ans
et de
AMAND JOSEPH
DUMELZ
Géomètre veuf
de SOPHIE JOSEPH LEFEBVRE
Décédé le 16
juin 183. à l’âge de 78 ans
|
Famille RIGAUX
Pierre cassée
en deux parties
Inscriptions :
Louis François
RIGAUX
Née le 4
prairial 1803
Décédé le 23
avril 1851 à l’âge de 56 ans
Epoux de
Justine LIONNE
|
Les autres
tombes ne sont plus visibles à ce jour
elles ont été englouties ou disparues selon le type de d’ensevelissement petit
à petit depuis les travaux de 1970 par le proche coulant de la fontaine bâillon
enclavé et privé de son écoulement naturel vers l’Escaut.
|

Photographies prises à l’arrière du site

Magnifique envers du
décor en 2012 pour la dernière représentation !
La Rue Léon Rucart : Quartier du nouveau monde
Comprit entre le castel des prés
et le début du chemin des charbonniers ainsi que le chemin rural de thiant ce
quartier pris naissance juste après la grande
guerre en 1919.
Une seule habitation a été
détruite à la suite de l’occupation
allemande de 1940 numéroté 32’
puisque les numérotations sont issues de
l’après seconde guerre mais elle était située dans la propriété ensuite acquise
par la même famille. Un ajout 36’ fut effectué au début des
années 70 mais il fut détruit 10 ans plus tard.

|
Deux grandes familles de Maing se partageaient cette partie du terrain
et sont à l’origine de la construction de ce quartier qui servit au relogement
des habitants du village en 1919 d’autres logements provisoires disséminés dans
le village furent ainsi construits. D’après les récits, Il semblerait que celle-ci
ont été amalgamé par défaut à ce que l’on nomma à cette époque des
baraquements provisoires en attendant les reconstructions de maisons en
dur car elles étaient le reflet de nouvelles conceptions fabriquées en
ossatures bois imbriquées de briques recouvertes d’Eternit nouveau matériaux à
cette époque également appelé Chalet.
L’électricité était desservie quand à l’eau la distribution n’a été
réalisée qu’au début des années1960; toutes possédaient une petite cave
Quant aux autres habitations elles ont été détruites au fur et à mesure dans les années 1980 pour les
numéros 34 et 36 et dans la seconde moitié des années 1990 pour les numéros
40,46 par la commune après rachat des terrains. En ce qui concerne la 30 elle
fut détruite dans la même période suite à un incendie.
Deux grandes familles se partageaient ce terrain appartenant autrefois
au castel et utilisé en terre labourable. La famille DUPONT grand propriétaire de
maing possédant une vaste ferme proche de l’hopiteau et la famille GUILLEZ.
Bien des célébrations ont été
effectuées au bout de cette rue notamment mariage mais également des
funérailles lorsque l’on inhumait dans l’ancien cimetière situé dans le
prolongement du chemin rural de Thiant dans sa direction aujourd’hui recouvert
de végétation et partiellement inondé par le coulant de la fontaine BAILLON.
Photographie
correspondante à la période jusqu’au milieu des années 1990


Peinture
réalisée par Mme Thérèse PLOUVIER
Extrait de la revue du
peuple de France 1919
*************************************************************
NOS MAISONS,
NOS BARAQUEMENTS, NOS CHATEAUX
Le village
de Maing se reconstitue de plus en plus. Les ruines s'effacent; des murs tout neufs,
des portes nouvelles apparaissent, partout sur les toits
de pannes rouges. Et même, beaucoup de demeures, en renaissant en leur
toilette d’après guerre, se sont faites plus jolies au regard, plus hygiénique
et plus confortable pour leurs habitants.
L'empereur Auguste aimait à se vanter de ce qu'il avait
fait pour. Embellir
Rome, sa capitale : << il
laissait de marbre, disait-il, 'une ville, qu'il avait trouvée de brique. >> En y gagnant de
l'argent, — beaucoup
d'argent, dit-on — les entrepreneurs, les coopératives, les gens du bâtiment ont fait à
Maing; œuvre utile et nécessaire ; ils ont aussi fait, œuvre esthétique ; ils ont contribué à
embellir passablement
leur village. Nous en donnerons le détail, plus tard.
Seuls, les baraquements font songer et sentir encore qu'il
y a eu la guerre. Ils
sont nombreux : plus de soixante. De nouveaux s’élèvent encore, Chaque mois. Tandis que les uns
jalonnant les artères
principales du village; MM. lemair-cossiaux.
haude-GAVE, HAUDEGOND-LAURETTE, rue de
la Chasse-Trith
; M. César dangrèaux et la famille brachot-tonnoir, rue Jaurès ; MM. MUGUET-DURIEUX et RIGAUX
TONNOIR , rue Neuve: panier-CARPENTIER,-, ruelle des Jardins,
MENVEU-RUCART et RICHARD-HUVELLE , ruelle des Près ; LEMOINE-RICHARD,
DUPOND JESUPRET et LESAGE-GUILLEZ, rue
d'Hen-Haut : COUTEAU-DETHOOR et
LAURETTE-LEBRUN , rue Palette ; LEBRUN-DERQUENNE et LEBRUN-DUPONT , rue de Famars ; les autres
baraquements se trouvent semés à la périphérie du village ; ils Forment une ceinture d'avant-postes, qui disent aux étrangers,
que Maing.; a souffert du bombardement,, et perdu un bon nombre de ses maisons de briques.
M. Gustave POCHON pourrait percevoir l'octroi, du côté dé Thiant ; Clodomir LHOIR surveille la route de
Monchaux, et Jules dupont se tient en sentinelle avancée et perdue dans l'Obiau. A la route de Cambrai, près du
vieux baraquement de M.BOUCHART, M. François LESAGE ;
sur la crête des jardins ouvriers,
MM. GUILLEZ-CORDIER.
«l TISON-MÉRESSE qui remplace M. Nestor-Lechat. Vers FAMARS, dans le creux de l'Hopiteau, les familles, CHABOT, CHAVANEL-CHABOT, et Louis Collet-LOTTIAUX ; près du chemin de fer,
M. GUILLEZ-CHARLET et M- Louis VENIER
font le guet.
A la route de Valenciennes, dans l'ancienne pâture de M. PLICHON, qu'ils se sont
partagée, MM. les frères PARMENTIER ont bâti deux coquettes villas, au milieu des arbres et des
fleurs ; MM. les
frères BOMBART y ont deux
baraquements ; M. BOUCHART-ALANOU en possède une autre. Entre eux, M: Adolphe BOUCHART fait résonner son marteau de « tape autour ». M. BOMBART-CHABOT, et bientôt M. LECOMTE-BARALLE, ont
préféré "le voisinage de l'ancienne: abbaye de Fontenelle.
Les frères DUBOISDENDIEN occupent
le chemin des Charbonniers, dans les près ; et, non loin du
Castel, sur les terres de M. Cléophas GUILLEZ et Jules DUPONT,
treize maisons composent le Nouveau-Monde :
CHARLET-LOUVION, CACHEUX-MOREAU, Arsène BARRA, Robert HOUDART, Arsène LESAGE,
VVE MER, DEFER-MER, VVE PAINDAVOINE, PAINDAVOINE-CARPENTIER,
GRIVELLE-PAINDAVOINE, DEFER- HOUDART, Joseph DEVEMY, LEFEBVRE-CARLIER. Les huit du bout de la rue des
Turbières peuvent faire le pendant : MORELLE-DUPONT, LEFEBVRE-DONNAINT, LEFEBVRE-DEHON, Jules DUPONT, DUPART- DUPONT,
BOILLEUX- DUPONT, LEBRUN- DONNAINT, Robert LEMOINE.
Avant les
deux LEMOINE, père et fils, ruelle
des Près, en la pâture de M. Emile Collet, le
débrouillard FRAPPART-GUILLEZ avait installé', en ses murs fortifiés et
blanchis, vache, baudet, femme, enfants : et prés d’un grand jardin, demandait à la terre de quoi
nourrir tous les siens.
Si ces
familles avaient été plus instruites des lois ouvrières, et mieux initiés aux œuvres sociales, elles auraient pu
avoir, au lieu de
baraques insalubres et caduque, de belles habitations ouvrières à bon marché. Cela se serait fait, si, logeant au presbytère comme les curés de toutes les
communes voisines, je n'avais pas eu à chercher une maison pour moi-même, et à
aménager pour les patronages des salles
d'œuvres.
Patience
les amis ! Ce n'est qu'affaire remise. Après les jardins ouvriers, viendront les maisons
ouvrières. Cela se fera, si Dieu veut bien me donner vie et santé !
*************************************************************
Charles
louis PAINDAVOINE, fils de veuve PAINDAVOINE-VANDERBECQ. Soldat au 87e
régiment d’infanterie durant la guerre décédé à l’hôpital de quimper, en
septembre 1916, des suites de ses blessures, après quatorze opérations
successives. La commune de Maing lui
à fait des funérailles glorieuses, le dimanche 25 février. Le chemin du castel
qui conduit de l’église aux baraquements du nouveau monde avait été
soigneusement empierré durant les jours précédents. Il constituait une voie
triomphale au beau cortège qui s’y déroula, et dans lequel on remarquait les
sociétés des Démobilisés, des Secours Mutuels, la Compagnie des Pompiers
en uniforme neufs, La Musique
communale, les enfants des écoles etc…
L’église avait revêtu sa décoration
religieuse et patriotique. Après les chants bien exécutés, hommages fut rendu
au courageux soldat plein d’ardeur, blessé patient et résigné.
*************************************************************
Il reste à ce jour quelques
habitations dont une dans son intégralité numéro 42 les autres 38, 32,28 ayant été rénovés.
Photographies aériennes n° 9 et 10 de 1940 et 1967


Afin de rester
le plus fidele possible aux événements chronologiques et aux indications
fournies par les témoignages nous commenceront par la dernière de la rue Léon
Rucart.
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Ø Les derniers habitants du quartier
Maison N° 46
Cette maison était habitée par le couple CHARLET-LOUVION
à l’origine qui suite à l’évacuation
de 1940 libera la maison et fut rachetée après la guerre par la famille DUBOISDENDIEN logé provisoirement chez le docteur François PLOUVIER.
Elle disposait d’un petit garage et d’un abri typique en tôle arrondi.
Les parents logeaient avec leurs trois enfants et se partageaient les
dispositions. C’est la dernière à avoir été détruite à ce jour et le noyer qui
abritait le petit garage connu depuis au
moins cinquante ans existe toujours.

Photographie n°6
Les trois enfants travaillèrent ensuite à la boulonnerie de thiant et
pour l’anecdote nous ajouterons que l’un d’entre eux Gustave Ayant eu les facultés un peu altéré à la naissance était payé selon sa présence
c'est-à-dire qu’il pouvait commencer le travail
à l’heure à laquelle il arrivait en passant bien sur par le chemin rural
de thiant ou chemin d en bas pour s’y rendre décédé suite à une rupture
d’anévrisme en 1978.Quand à Florimond
il est décédé quelques année plus tard. Tous trois n’ont pas été mariés et
vécurent ensemble Henry étant le plus âgé et le plus à même a ensuite été
engagé à la mairie en qualité d’agent communal faisant aussi office de
cantonnier très certainement le dernier. C’est pourquoi on le voyait jusqu’au
dernier moment de sa vie en 1998 garder le chemin des charbonniers et faire sa
ronde matin et soir à travers le bois qui l’avait vu naitre. Surnommé ‘Henry
Boudin’
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Maison N° 44
Maison achetée et habité par la famille DURLIN ROGER et IRENE
décédé tôt au début des années 1970. Ils eurent sept enfants, Josiane,
Viviane, Monique, Dominique, Roger, Jean Noel et Claude
décédé en 2000.
La maison fut détruite quelques années plus tard après décès de Mr Durlin Roger en 2009.
Certains garderont le souvenir
des frères s’entrainant au catch avec un certain Emile Brachot sur un ring dédié et positionné au fond de la rue aux
environs du ‘haricot’ à proximité de l’actuel CD 40 pour les préparatifs et
représentation de la fête de l’en haut.

Photographie de la
maison début 2000
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Photographie
illustrant l’harmonie municipale avec
les frères Durlin (René et Roger père) de chaque coté du tambourineur 1960 ;
Roger et René y jouait de du clairon.
On peut rappeler à leurs mémoires
qu’ils furent résistants à leurs heures pendant la seconde guerre et parvenait
à se dissimuler dans ces endroits.
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Photographie illustrant
la rue en direction de l’église 1975
De gauche à droite
Christelle Lebrun, Roger Durlin, une amie Brigitte Claisse son frère Fréderic
le plus grand et avec sa brouette Jean-Claude Abraham,
Au fond à gauche Larbi
Reziga et la 4 L
Renault de René Laurette habitant rue
Jean-Jaurès.
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Maison N° 42
Maison occupée
par la famille CLAISSE ROGER
jusqu’aux environs de 1967 et dont une partie du terrain arrière était partagée
avec Mr GILLET Marcel.
La maison fut
ensuite rachetée par Mr et Mme Lebrun Léon et Josiane. Léon boulanger décédé en 2007 et Josiane toujours
propriétaire née DURLIN fille de Mr Roger DURLIN résidant au N°40.
Ils ont déménagé en 1980 pour le VAR et ont eu
trois enfants nés à cet endroit Léon, Philippe et Christelle la dernière.
Cette maison est la dernière encore conservée dans son état originel.

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Maison
N° 40
Maison Louée et habitée par la famille de Sylvie (Père) à l’origine née
LESAGE puis acheté par Mr Duvivier marié à Sylvie restée
l’habitat familiale.
Mr et Mme Duvivier François et Sylvie eurent quatre enfants Marie louise, JIM, Claude et Jean-Marc
décédé à 45 ans d’un cancer en 1995.
Mr Duvivier étant décédé au
début des années 1960, Sylvie y résida
jusqu’au début des années 1990 avant de
finir sa vie en maison de repos sa
maison fut détruite à la suite du rachat en 1997.

Photographie du début des années 60(Josiane
DURLIN)


Jean
-marc – Jim – Sylvie
Souvenir de Jean Marc mélomane et passionné de musique
Maison N° 38
Maison appartenant à la famille DUPONT
à l’origine et occupée puis acquise
depuis 1967 par la famille REZIGA Mohamed et Lalia installé dans la
commune depuis 1963. Décédé respectivement en 2010et 2003 ils y ont donné
naissance à dix enfants quatre filles et cinq garçons dans ce lieu.
Décoré et cité de la croix militaire, ancien combattant ; Il travailla
à Eternit industrie jusqu'à sa retraite en 1995.
Maison qui fut ensuite rénovée avec une petite touche en façade la
forme d’une fenêtre illustrant l’entrée d’un four à pain au combien présent et
précieux réalisé en terre cuite ou la mère y faisait cuire une dizaine de pains
par semaine et tartes bien garnies.
On garde le souvenir de les voir monter avec les outils le long du CD
40 au milieu ou ils y avaient un jardin dans le champ situé en face du
calvaire, acquis à Gustave BERCET
habitant de la rue.

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Photographie de 1994 prise sur la place de Maing
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Maison N° 36
Maison habitée
et acquise par Mr DOCHEZ François dit
‘lobié et Yvonne ‘ ils y vécurent et eurent onze enfants dont le
drame fait état de sept enfants garçons morts en bas âges. Quatre filles Martine, Clémentine, Joséphine, Yvonne décédé à l’âge de 20
ans dont le réemploi du prénom courant autrefois.
On se souvient
du matérialisme et d’un récupérateur acerbe à peine radin pour un sou.
La maison
visible sur la photographie certes un peu fatiguée au niveau de la toiture
était la plus imposante. Elle fut détruite à la suite de leurs disparitions peu
après en 1981.
Habitation la plus grosse de tout le
quartier, elle faisait état comme les deux
maisons qui l’entouraient (n°34 et 38) des plus larges du quartier mais d’environ deux mètres plus longues.
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Seules photographies disponibles on devine l’habitation en
fond sur la droite.
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Maison N° 34
Maison habitée en dernier ressort Par Mme Joséphine DRANCOURT jusqu’en 1981 ou elle fut une des premières à
être détruite peu après son décès.

Photographie du fond de la rue
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Maison N° 32
Maison louée à l’origine Par Mr Louis GRIVEL et Paindavoine Honorine
qui y eurent quatre enfants joséphine, Louise,
Charles-Louis et Jeremy. La maison fut tour à tour occupée para famille
puis utilisée comme bureau et local d’entreprise qui s’installa comme couvreur
jusqu'à sa retraite au milieu des années 1980. Elle continua d’être par Charles
Louis le lieu de l’entreprise perpétué ensuite par son beau fils et sa fille
jusqu'à l’arrêt de l’entreprise pour ensuite être réinvestie et rénové jusqu'à
ce jour.

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Maison N° 30
Maison habitée après la seconde guerre par la famille DEVEMY Augustine – DURLIN Marcel qui eurent cinq
enfants André, Christian, Daniel et Marcelle. Marcel le père travaillait à
Usinor décédé dans les années 1970
Cette maison fut malheureusement détruite suite à un incendie en 1997,
une petite partie subsistait encore et quelques aménagements ont permis à Augustine
et un de ses fils Daniel d’y rester jusque leurs disparitions en 1999 et 2006.
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Maison N° 28
Dernière maison à être occupée par la même famille après 1970, elle
constituait deux habitations à l’origine et fut occupée par deux familles.
Claude LOMPRET et Claudine eurent
six enfants Pascal, Carine, Christelle,
Séverine, Olivier, Jérôme.
Claude Lompret travaillait à Eternit, il en fit l’acquisition et lui redonna un peu de ferveur pour ceux qui
se souviennent toujours avec les pinceaux à la main.
Lieu qui fut un temps le relais du presbytère pour la distribution par
les enfants de l’eau bénite le jour de pâque.
Les
anciens encore présents garde encore le souvenir d’une époque ou le premier
locataire fut un musicien reconnu accordéoniste les gens du quartier allaient
tous les soirs l’écouter assis sur le muret de la devanture.

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Photographie de quelques derniers habitants
du quartier …

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Organigramme des familles ayant résidé rue Léon Rucart
- quartier du nouveau monde
Ø Implantation des maisons à l’origine 1919

Les maisons ont été renumérotées après
la seconde guerre mondiale, suite à la disparition de certaines ou
l’intégration dans un ensemble numéroté
ici avec l’exposant ‘ (prime).
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Quelques clichés du chemin enneigé
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Photographie où on peut deviner l’emplacement du site de
l’ancien cimetière à partir du CD 40
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Cliché
dédié à Henri DUBOISDENDIEN d’où l’on peut apprécier
la
vue de son jardin lorsque la famille habitait dans les prés

Appartenant à la famille GUILLEZ depuis le
début des années 1960 ce lieu est l’un des principaux
sites historiques du secteur et de MAING
Photographie du castel des près prise du
chemin des charbonniers





















































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