vendredi 8 mars 2013

NON aux boues toxiques BELGES

http://picasaweb.google.com/118002137890916192323

A l'instar de la fete medieval qui n'est qu'imaginaire et folklorique, voici un aperçu des lieux et de la vie dans ce site aujourdhui abandonné. 

 En cours ...


Histoire oubliée de  MAING
Revue d’un site historique




 

Vue aérienne de 1970


 

Avant-propos


 
Par ce témoignage nous avons voulu laisser et redonner la parole ainsi que l’illustration quand cela fut possible à tous ceux et celles qui ont animé et aimé cet  endroit aujourd’hui presque oublié et indissociable des mémoires collectives et tant que certaines encore subsistent au moment ou nous écrivons cette revue puissent nous apporter leurs précieux témoignages.
Nous parlons du quartier qui fut construit à l’issu de la première guerre mondiale au bout de la rue qui se prolongeait jusque la limite de Thiant  et qu’on peut encore deviner aujourd’hui suivant les contours du petit bois passant par devant l’ancien cimetière situé à la lisière du petit bois  et la limite communale. Ainsi rendons hommage également à tous ceux et celles qui y furent inhumés et ont pour certains reçus les honneurs suite aux  guerres. Nous rendons également hommage à tous ceux qui prirent un jour ce chemin qui longeait les pâturages et le bois se séparant du précédent chemin connu sous le nom de chemin des charbonniers  qui vit également quelques habitations et des maingeois y naitre au milieu de ce que l’on nomma jadis les grands prés autrefois propriété du  castel des prés.



Remerciements

Nous adressons nos grands remerciements à tous ceux et celles qui ont bien généreusement voulu nous recevoir et nous apporter leurs précieuses informations pour eux et toutes les familles Maingeoises.


Mme  Renée CACHEUX
Mme Zéléda COLLET
Mme Ginette DISANT
Mr Roger DURLIN
Mr Christian DURLIN
Mme Joséphine GRIVEL
                          







Enfin à l’ASPM (association de sauvegarde du patrimoine maingeois) pour leurs soutiens et leurs illustrations.









Jean Michel LEROY, Jean Claude REZIGA





SOMMAIRE






Page  2 à 8 ………………………..Présentation des lieux

Page  9 à 13 ………………………Le chemin des charbonniers

Page  14 à 16 ……………………..Partie du chemin d’en bas vers thiant et  Site du calvaire

Page 17 à 21………………………Présentation de la Rue Léon Rucart

Page  22 à 33 ……………………...Les derniers habitants du quartier 

Page  34 à 39 ………………………Organigramme des habitants depuis la construction 


Le chemin des charbonniers et rue Léon Rucart (le chemin rural de thiant, les prés

Petit historique..

L’origine remonte probablement  au développement du village à partir du 12ième siècle.
Chemin nommé jusqu’au 19ieme siècle chemin rural de thiant ou chemin d’en bas puis au début du 20ieme siècle Chemin du castel et ensuite après la deuxième guerre mondiale Rue Léon  Rucart du nom  de l’ancien secrétaire de mairie (1920-1940)décédé après avoir été mobilisé à la suite d’une blessure à Abbeville début de la guerre.
Démarrant depuis L’église St Géry  petite paroisse de l’époque puis passant devant  le castel des prés érigé au 13ieme siècle  puis traversant le petit bois cité sur les anciennes cartes (les mansarderies et les treize Caron) longeant ensuite le canal de l’Escaut pour enfin rejoindre l’abbaye de Fontenelle pour la partie des charbonniers.
Bien que ce chemin ait subi plusieurs enlisements issue du dragage du canal, il  est encore existant et peut être partiellement parcouru jusqu’aux abords du canal aujourd’hui.
Voir vue aérienne n°2 première partie rue Léon Rucart et charbonnier jusqu’aux abords du canal de l’Escaut. 



                                                                                                                                          (Source IGN)
Vue aérienne n° 2
La vue aérienne ci-dessous représente l’ensemble des chemins et lieux cités 
 
                                                                                                       (Source IGN)
Photographie  aérienne n° 3

(ASPM, Source cadastrale de Maing)
Plan du chemin d’en bas et du chemin des charbonniers
Le chemin des charbonniers et ainsi ce qui devint  la rue Léon Rucart au 20ieme siècle ne connurent d’habitations qu’autour et à proximité de l’église dans les périodes connues depuis le 16ieme siècle.
C’est pourquoi dans cette petite revue nous avons souhaité évoquer et témoigner à l’aide de ce qui reste d’habitations et des témoignages d’ habitants qui résidèrent au bout de la rue Léon Rucart nommé quartier du nouveau monde sur le prolongement du castel des près  et dans le chemin des charbonniers jusqu’aux abords du canal de l’Escaut construits juste après la première guerre mondiale.


(ASPM, Source cadastrale de Maing)
Du centre du village en passant par la rue le castel le chemin conduisait jusque l’abbaye de Fontenelle.

(Source ASPM)
Représentation du castel des près mentionnant le nom des rues en 1680
 

Plans du site


Lieux remarquables, Château des Prés, pont Macomère
Maingoval, Les quatorze thieu Les treize caron, les mansarderies les quatre à la balle


(ASPM, Source cadastrale de Maing)


(Source IGN)
Photographie aérienne n° 4 de  1967

                                                        Photographie aérienne n° 5 de Mai 1940                        (Source IGN)

Le Chemin Des Charbonniers
*Nota des recherches sont toujours en cours en ce qui concerne l’exactitude de l’attribution du nom des charbonniers un complément d’information est  peut être à venir.
Un peu d’histoire ….

L’origine du nom remonte probablement à une époque antérieur qui vit la foret des charbonnière recouvrir une partie du territoire du nord de la France jusqu’au centre de la Belgique. La carte  ci-dessous nous montre l’étendue de cette foret au Vème siècle.

Le nom donné pour sa capacité à fournir le bois charbon de bois obtenu à partir de ses arbres utilisé pour les usages quotidiens .On retrouve encore beaucoup de trace dans le sol  de cette période couvrant jusqu'à la moitié du 19eme siècle (voir photo 1et 2  ci-dessous)
Le nom de cette forêt vient du fait qu'elle constituait une source importante de charbonHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Charbon_de_bois" de boisHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_Charbonni%C3%A8re".
Au 16eme siècle Belleforest, dans sa Cosmographie universelle (livre II, p. 414) estimait que le nom de Charbonnière était une altération de Cambronière, dérivé du nom de Cambron qui donna également le nom de Cambrai, le chef des Cimbres, ou peut-être de celui des Cimbres eux-mêmes, un peuple venant du Jutland (actuel Danemark) et qui selon Pline l'Ancien se serait répandu dans l'Europe, en passant notamment par la Belgique et le nord de la France. La forêt Charbonnière serait alors la forêt des Cimbres.

La forêt Charbonnière, entre les royaumes francs (vers 480)
Elle était initialement unie à la forêt d'Ardenne et c'est le tracé de la (Chaussée romaine de Bavay à Colognechaussée Bavay-Cologne qui l'en sépara. Elle se situait probablement entre la Dendre et laNèthe. Elle était composée de chênes, de bouleaux et d'aulnesHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_Charbonni%C3%A8re".
La première mention explicite de la forêt Charbonnière se trouve dans la loi salique (ivHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/IVe_si%C3%A8cle"eHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/IVe_si%C3%A8cle" siècle), dans laquelle il est mentionné qu'elle constitue la frontière des Francs saliens au nord-est.
Photographie prise en 2008 par JM Leroy
Situé sur l’emplacement de ce qui fut à une époque antérieur très probablement la motte féodale
Quelques traces récemment mises à jour (2008) situé à environ 1metres de profondeur.




(ASPM, Source cadastrale de Maing)

8B1_19199_001 - Copie
(Source ASPM)

Topographie réalisée en 1708 à la suite d’une découverte effectuée le long du chemin des charbonniers référence 17 d’une maçonnerie dont on avait déjà  oubliée l’histoire. Par ailleurs  on situe très précisément les lieux et notamment une masse de terre (motte) référence 27 qui fut enlevée.

Avec plus de modestie nous proposons la signification de ce chemin  qui remonte au moins
 au 16eme siècle d’après les cartes aux aspects utiles dédiés à la fabrication du charbon de bois et la fabrication d’article en osiers ensuite au 18eme (trois parcelles situé le long était dédiés  ‘osieres’)




Retour au 20eme siècle

Dans la première partie démarrant à la suite de la rue Léon Rucart(après le CD 40) se dirigeant vers le canal et situé au niveau de ce qui  fut autrefois nommé les grands près,  il y eut trois habitations qui ont toutes disparues à la suite de la grande évacuation de juin 1940 précédant les  bombardements.

Deux étaient situées au milieu des grands prés et aux abords du passage la dernière était située aux abords du canal et était une brasserie servant également de relai à chevaux utilisé pour l’agrément de ces derniers lorsqu’ ils furent employés aux tirages des péniches.
Les seuls documents que nous avons pu recueillir sont une photographie aérienne (voir vue n°5).

On peut noter également que pendant le 20eme  siècle jusqu’aux environ de 1970, date des premières modifications des grands  près pour l’aménagement du canal (1971)  les péniches avaient pour habitude de débarquer  du charbon en trop plein  juste entre l’écluse et l’endroit de ce fameux  relais deux personnes y étaient dédiés pour recharger les péniches certainement pour la compagnie minière deux à trois mois par an.
Mais également qu’une cave en brique voutée appartenant à lune des maisons et dépassant du sol d’environ cinquante centimètre resta visible et exploité par un des anciens propriétaires jusqu'à cette date avant d’être ensevelie .
Pour l’anecdote ont peut également rappeler  que quelques années auparavant deux sans domiciles fixes vécurent une année  dans cette cave et y contractèrent la tuberculose qui leurs fut fatale.




                                                                                                                                                                                                        (Source IGN)
Photographie aérienne n° 6 de 1967








Le café fut habité et exploité par la famille GUILLEZ Henri et Alice, dont la fille devenue   Madame DISANT  demeure toujours en contre bas de la poste et nous affirma que pendant sa scolarité primaire  elle empruntait le coté canal du chemin des charbonniers en hiver  pour se rendre à l’école et qu’elle prenait le chemin coté Rucart en été car beaucoup moins sombre et plus court.
Les deux  habitations quand à elles séparées d’une vingtaine de mètre appartenaient à la famille DUBOISDENDIEN mais  étaient habitées pour la plus proche du canal par un  couple qui n’eurent pas d’enfant et étaient connues pour leurs qualités de sabotier dans tous les environs.
La seconde maison qui laissa les vestiges de la cave appartenait à la famille Mr et Mme DUBOISDENDIEN qui eurent trois enfants Henri, Florimond et Gustave nés dans ce lieu des grands près et qui furent logés provisoirement par le docteur François PLOUVIER dans une des dépendances suite aux destructions.


Photographie aérienne n° 7 de 1940
(Pointillés orangés partie encore praticable)



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Première partie du chemin des charbonniers toujours  praticable à partir du CD 40

                                                                                                                                 



Café
 


Emplacement du café appelé café du hallage sur les bords du canal ou pour certain le café macomère du nom du pont situé autrefois de l’autre coté de la rive.
Lieu de villégiature pour les habitants de la rue mais aussi pour tous  les maingeois, les abords du canal permettent toujours de regagner la ville de Thiant, Prouvy ou Trith.  Enfin rappelons aussi que le chemin des charbonniers fut utilisés par bon nombre de travailleurs pour regagner les entreprises situées à Thiant et Prouvy, la Boulonnerie ou Eternit  soit en suivant la direction du canal soit en empruntant la partie aujourd’hui abandonnée de la rue d’en bas rattaché à la rue Léon Rucart jusqu’au 19ieme  qui contourne le site de la motte féodale .  
Partie chemin d’en bas reliant thiant

Détaché de la  rue Léon Rucart au début du 20eme siècle, nommé à différentes époques, chemin rural de thiant, chemin rural de Maing, chemin de maingoval  chemin d’en bas cette partie de chemin était encore praticable jusqu’en 1970 il suivait le tracé du bois en contournant le site de la motte féodale pour mener directement dans le bas de thiant en passant devant le site de l’ancien cimetière d’où on apercevait le calvaire enlever en 1970 après les travaux d’agrandissement du canal qui conduisit à l’abandon du site.
Photographie aérienne n° 8,  site de l’ancien cimetière et emplacement de la motte féodale.

Site de l’ancien cimetière : le calvaire

Prés de 80 enfants maingeois et accompagnateurs sur le site

Site de l’ancien cimetière de Maing utilisé en période sèche au 19eme. On peut y voir encore quelques pierres tombales.
Site privilégié depuis cette époque de villégiature et de compagnonnage pour son environnement et sa proximité avec le presbytère. Il fut un endroit ou beaucoup de familles Maingeoises se rendirent  pour se détendre et se promener en toute liberté jusqu’en 1970.
Le calvaire fut démonté en 1967 suite au risque de chute ; Il est toujours conservé dans le  presbytère.

Souvenir d’enfants dans les prés non loin du calvaire.
 










A gauche digue de 1970 longeant l’ancien chemin rural menant au site, photo de  droite.

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Pierres tombales encore visibles

Famille LECERF
Pierre tombale récupérée
Fils de parfait Lecerf, cultivateur et de Marie Madeleine
DELZENNE, Neveu du prêtre Théodore Lecerf et
Petit fils de Jacques Antoine Lecerf (décédé le 01.03.1809)
Dont la lame funéraire se trouve sur le mur de l’église saint Géry
 Site (autour de l’église)  du premier cimetière de Maing.

Inscriptions :
Fidel LECERF
Décédé le 16 février 1836 à l’âge de 35 ans
‘A la fleur de mes ans, j’ai fini ma carrière
Passants à mon repos donnez une prière ‘

 
Famille LEFEBVRE
Inscriptions :
A la mémoire de SOPHIE JOSEPH LEFEBVRE
Cultivatrice épouse de AMAND JOSEPH DUMELZ
Décédée le 13 avril 1838 à l’âge de 64 ans
et de
AMAND JOSEPH DUMELZ
Géomètre veuf de SOPHIE JOSEPH LEFEBVRE
Décédé le 16 juin 183. à l’âge de 78 ans



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Famille RIGAUX
Pierre cassée en deux parties
Inscriptions :
Louis François RIGAUX
Née le 4 prairial 1803
Décédé le 23 avril 1851 à l’âge de 56 ans
Epoux de Justine LIONNE




 
Famille RIBEAUCOURT

 
























Les autres tombes ne  sont plus visibles à ce jour elles ont été englouties ou disparues selon le type de d’ensevelissement petit à petit depuis les travaux de 1970 par le proche coulant de la fontaine bâillon enclavé et privé de son écoulement naturel vers l’Escaut.

 

 





Photographies prises à l’arrière du site 



Magnifique envers du décor en 2012 pour la dernière représentation !


La Rue Léon Rucart : Quartier du nouveau monde


Comprit entre le castel des prés et le début du chemin des charbonniers ainsi que le chemin rural de thiant ce quartier pris naissance juste après la grande  guerre en 1919.

Une seule habitation a été détruite à la suite de  l’occupation allemande de 1940 numéroté 32’ puisque  les numérotations sont issues de l’après seconde guerre mais elle était située dans la propriété ensuite acquise par  la même famille. Un ajout 36’ fut effectué au début des années 70 mais il fut détruit 10 ans plus tard.



Léon RUCART fut secrétaire de mairie de 1920 à 1940, date à laquelle il fut mobilisé. Blessé prés d’Abbeville, il mourut de ses blessures à l’hôpital de Berck le 04 mai 1940.
 
rucart

Deux grandes familles de Maing se partageaient cette partie du terrain et sont à l’origine de la construction de ce quartier qui servit au relogement des habitants du village en 1919 d’autres logements provisoires disséminés dans le village furent ainsi construits. D’après les récits, Il semblerait que celle-ci ont été amalgamé par défaut à ce que l’on nomma à cette époque des baraquements provisoires en attendant les reconstructions de maisons en dur car elles étaient le reflet de nouvelles conceptions fabriquées en ossatures bois imbriquées de briques recouvertes d’Eternit nouveau matériaux à cette époque également appelé Chalet.
L’électricité était desservie quand à l’eau la distribution n’a été réalisée qu’au début des années1960; toutes possédaient une petite cave
Quant aux autres habitations elles ont été détruites au fur et  à mesure dans les années 1980 pour les numéros 34 et 36 et dans la seconde moitié des années 1990 pour les numéros 40,46 par la commune après rachat des terrains. En ce qui concerne la 30 elle fut détruite dans la même période suite à un incendie.

Deux grandes familles se partageaient ce terrain appartenant autrefois au castel et utilisé en terre labourable. La famille DUPONT grand  propriétaire de maing possédant une vaste ferme proche de l’hopiteau et la famille GUILLEZ.

 Bien des célébrations ont été effectuées au bout de cette rue notamment mariage mais également des funérailles lorsque l’on inhumait dans l’ancien cimetière situé dans le prolongement du chemin rural de Thiant dans sa direction aujourd’hui recouvert de végétation et partiellement inondé par le coulant de la fontaine BAILLON.



Photographie correspondante à la période jusqu’au milieu des années 1990


Peinture réalisée par Mme Thérèse PLOUVIER
Extrait de la revue du peuple de France 1919
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NOS   MAISONS,  NOS   BARAQUEMENTS, NOS   CHATEAUX

Le village de Maing se reconstitue de plus en plus. Les ruines s'effacent; des murs tout neufs, des portes nouvelles apparaissent, partout sur les toits  de pannes rouges. Et même, beaucoup de demeures, en renaissant en leur toilette d’après guerre, se sont faites plus jolies au regard, plus hygiénique et plus confortable pour leurs habitants.
L'empereur Auguste aimait à se vanter de ce qu'il avait fait pour. Embellir Rome, sa capitale : << il laissait de marbre, disait-il, 'une ville, qu'il avait trouvée de brique. >> En y gagnant de l'argent, — beaucoup d'argent, dit-on — les entrepreneurs, les coopératives, les gens du bâtiment ont fait à Maing; œuvre utile et nécessaire ; ils ont aussi fait, œuvre esthétique ; ils ont contribué à embellir passablement leur village. Nous en donnerons le détail, plus tard.
Seuls, les baraquements font songer et sentir encore qu'il y a eu la guerre. Ils sont nombreux : plus de soixante. De nouveaux s’élèvent encore, Chaque mois. Tandis que les uns jalonnant les artères principales du village; MM. lemair-cossiaux. haude-GAVE,   HAUDEGOND-LAURETTE,  rue  de la Chasse-Trith ; M. César dangrèaux et la famille brachot-tonnoir, rue Jaurès ; MM. MUGUET-DURIEUX et RIGAUX TONNOIR , rue Neuve: panier-CARPENTIER,-, ruelle des Jardins, MENVEU-RUCART et  RICHARD-HUVELLE , ruelle des Près ; LEMOINE-RICHARD, DUPOND JESUPRET et   LESAGE-GUILLEZ,  rue  d'Hen-Haut :   COUTEAU-DETHOOR et LAURETTE-LEBRUN , rue Palette ; LEBRUN-DERQUENNE et LEBRUN-DUPONT , rue de Famars ; les autres baraquements se trouvent semés à la périphérie du village ; ils Forment une ceinture d'avant-postes, qui disent aux étrangers, que Maing.; a souffert du bombardement,, et perdu un bon nombre de ses maisons de briques.
 M. Gustave POCHON  pourrait percevoir l'octroi,  du côté dé Thiant ; Clodomir LHOIR surveille la route de Monchaux, et Jules dupont se tient  en sentinelle avancée  et perdue dans l'Obiau. A la route de Cambrai, près du vieux baraquement de M.BOUCHART, M.  François LESAGE ;  sur la crête des jardins ouvriers,  MM. GUILLEZ-CORDIER. «l TISON-MÉRESSE qui remplace M. Nestor-Lechat. Vers FAMARS, dans le creux de l'Hopiteau, les familles, CHABOT, CHAVANEL-CHABOT, et Louis Collet-LOTTIAUX ;  près du chemin de fer,  M. GUILLEZ-CHARLET et M- Louis VENIER font le guet. A la route de Valenciennes, dans l'ancienne pâture de M. PLICHON, qu'ils se sont partagée, MM. les frères PARMENTIER ont bâti deux coquettes villas, au milieu des arbres et des fleurs ; MM. les frères BOMBART y ont deux baraquements ; M. BOUCHART-ALANOU en possède une autre. Entre eux, M: Adolphe BOUCHART fait résonner son marteau de « tape autour ». M. BOMBART-CHABOT, et bientôt M. LECOMTE-BARALLE, ont préféré "le voisinage de l'ancienne: abbaye de Fontenelle.
Les frères DUBOISDENDIEN occupent le chemin des Charbonniers, dans les près ; et, non loin du Castel, sur les terres de M. Cléophas GUILLEZ et Jules DUPONT, treize maisons composent le Nouveau-Monde : CHARLET-LOUVION, CACHEUX-MOREAU, Arsène BARRA, Robert HOUDART, Arsène LESAGE, VVE MER, DEFER-MER, VVE PAINDAVOINE, PAINDAVOINE-CARPENTIER, GRIVELLE-PAINDAVOINE, DEFER- HOUDART, Joseph DEVEMY, LEFEBVRE-CARLIER. Les huit du bout de la rue des Turbières peuvent faire le pendant : MORELLE-DUPONT, LEFEBVRE-DONNAINT,  LEFEBVRE-DEHON, Jules DUPONT, DUPART- DUPONT, BOILLEUX- DUPONT, LEBRUN- DONNAINT, Robert LEMOINE.
Avant les deux LEMOINE, père et fils, ruelle des Près, en la  pâture de M. Emile Collet, le débrouillard FRAPPART-GUILLEZ avait installé', en ses murs fortifiés et blanchis, vache, baudet, femme, enfants : et prés d’un grand jardin, demandait à la terre de quoi nourrir tous les siens.
Si ces familles avaient été plus instruites des lois ouvrières, et mieux initiés aux œuvres sociales, elles auraient pu avoir, au lieu de baraques insalubres et caduque, de belles habitations ouvrières à bon marché. Cela se serait fait,  si, logeant au presbytère comme les curés de toutes les communes voisines, je n'avais pas eu à chercher une maison pour moi-même, et à aménager pour les patronages des salles d'œuvres.
Patience les amis ! Ce n'est qu'affaire remise. Après les jardins ouvriers, viendront les maisons ouvrières. Cela se fera, si Dieu veut bien me donner vie et santé !
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Charles louis PAINDAVOINE, fils de veuve PAINDAVOINE-VANDERBECQ. Soldat au 87e régiment d’infanterie durant la guerre décédé à l’hôpital de quimper, en septembre 1916, des suites de ses blessures, après quatorze opérations successives.      La commune de Maing lui à fait des funérailles glorieuses, le dimanche 25 février. Le chemin du castel qui conduit de l’église aux baraquements du nouveau monde avait été soigneusement empierré durant les jours précédents. Il constituait une voie triomphale au beau cortège qui s’y déroula, et dans lequel on remarquait les sociétés des Démobilisés, des Secours Mutuels, la Compagnie des Pompiers en uniforme neufs, La Musique communale, les enfants des écoles etc…
L’église avait revêtu sa décoration religieuse et patriotique. Après les chants bien exécutés, hommages fut rendu au courageux soldat plein d’ardeur, blessé patient et résigné.
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 Il reste à ce jour quelques habitations dont une dans son intégralité numéro 42 les autres  38, 32,28 ayant été rénovés.


Photographies aériennes n° 9 et 10 de 1940 et 1967



Afin de rester le plus fidele possible aux événements chronologiques et aux indications fournies par les témoignages nous commenceront par la dernière de la rue Léon Rucart.
Zone de Texte: Rue Léon Rucart : Quartier du nouveau monde, ou du castel 


 
Zone de Texte:


















 


 

Ø   Les derniers habitants du quartier

Maison N° 46

Cette maison était habitée par le couple  CHARLET-LOUVION à l’origine  qui suite à l’évacuation de 1940 libera la maison et fut rachetée après la guerre  par la famille DUBOISDENDIEN logé  provisoirement chez le docteur François PLOUVIER.
Elle disposait d’un petit garage et d’un abri typique en tôle arrondi. Les parents logeaient avec leurs trois enfants et se partageaient les dispositions. C’est la dernière à avoir été détruite à ce jour et le noyer qui abritait le petit  garage connu depuis au moins cinquante ans existe toujours.
Photographie n°6
Les trois enfants travaillèrent ensuite à la boulonnerie de thiant et pour l’anecdote nous ajouterons que l’un d’entre eux Gustave Ayant eu les facultés un peu  altéré à la naissance était payé selon sa présence c'est-à-dire qu’il pouvait commencer le travail  à l’heure à laquelle il arrivait en passant bien sur par le chemin rural de thiant ou chemin d en bas pour s’y rendre décédé suite à une rupture d’anévrisme en 1978.Quand à Florimond il est décédé quelques année plus tard. Tous trois n’ont pas été mariés et vécurent ensemble Henry étant le plus âgé et le plus à même a ensuite été engagé à la mairie en qualité d’agent communal faisant aussi office de cantonnier très certainement le dernier. C’est pourquoi on le voyait jusqu’au dernier moment de sa vie en 1998 garder le chemin des charbonniers et faire sa ronde matin et soir à travers le bois qui l’avait vu naitre. Surnommé Henry Boudin’





 

Son noyer
 

 







Maison N° 44


Maison achetée et habité par la famille DURLIN ROGER et IRENE décédé tôt au début des années 1970. Ils eurent sept  enfants, Josiane, Viviane, Monique, Dominique, Roger, Jean Noel et Claude décédé en 2000.
La maison fut détruite quelques années plus tard  après décès de Mr Durlin Roger en 2009.
Certains  garderont le souvenir des frères s’entrainant au catch avec un certain Emile Brachot sur un ring dédié et positionné au fond de la rue aux environs du ‘haricot’ à proximité de l’actuel CD 40 pour les préparatifs et représentation de la fête de l’en haut.

Photographie de la maison début 2000




 
 















Photographie illustrant l’harmonie municipale avec  les frères Durlin (René et Roger père) de chaque coté du tambourineur 1960 ; Roger et René y jouait de du clairon.
On peut rappeler à leurs mémoires qu’ils furent résistants à leurs heures pendant la seconde guerre et parvenait à se dissimuler dans ces endroits.



 
 






















Photographie illustrant la rue en direction de l’église 1975
De gauche à droite Christelle Lebrun, Roger Durlin, une amie Brigitte Claisse son frère Fréderic le plus grand et avec sa brouette Jean-Claude Abraham,
Au fond à gauche Larbi Reziga et la 4 L Renault  de René Laurette habitant rue Jean-Jaurès.








 

 

 












Zone de Texte: Claude posant avec un arrière plan bien choisit ;
Le castel des près
Zone de Texte: Roger (fils) faisant le poirier devant le garage
Maison N° 42

Maison occupée par la famille CLAISSE ROGER jusqu’aux environs de 1967 et dont une partie du terrain arrière était partagée avec Mr GILLET Marcel.
La maison fut ensuite rachetée par Mr et Mme  Lebrun Léon et Josiane. Léon boulanger décédé en 2007 et Josiane toujours propriétaire née DURLIN fille de Mr Roger DURLIN résidant au N°40.
 Ils ont déménagé en 1980 pour le VAR et ont eu trois enfants nés à cet endroit Léon, Philippe et Christelle la dernière.
Cette maison est la dernière encore conservée  dans son  état originel.
    Les deux et frères et l’oncle en 1976 Léon  et
    Philippe de chaque coté et Claude au milieu
 
 










Bien des  années plus tard Christelle  avec son premier enfant en 1992
 
 

Maison N° 40

Maison Louée et habitée par la famille de Sylvie (Père) à l’origine née LESAGE puis acheté par Mr Duvivier marié à Sylvie restée l’habitat familiale.
Mr et Mme Duvivier  François et Sylvie eurent quatre enfants Marie louise, JIM,  Claude et  Jean-Marc décédé à 45 ans  d’un cancer en 1995.
Mr Duvivier étant décédé au début des années 1960, Sylvie  y résida jusqu’au début des  années 1990 avant de finir sa vie  en maison de repos sa maison fut détruite à la suite du rachat en 1997.


Photographie du début des années 60(Josiane DURLIN)

Jean -marc – Jim –  Sylvie
Souvenir de Jean Marc mélomane et passionné de musique



Maison N° 38

Maison appartenant à la famille DUPONT à l’origine et occupée  puis acquise depuis 1967 par la famille REZIGA Mohamed et Lalia installé  dans la commune depuis 1963. Décédé respectivement en 2010et 2003 ils y ont donné naissance à dix enfants quatre filles et cinq garçons dans ce lieu.
Décoré et cité de la croix militaire, ancien combattant ; Il travailla à Eternit industrie jusqu'à sa retraite en 1995.
Maison qui fut ensuite rénovée avec une petite touche en façade la forme d’une fenêtre illustrant l’entrée d’un four à pain au combien présent et précieux réalisé en terre cuite ou la mère y faisait cuire une dizaine de pains par semaine et tartes bien garnies.
On garde le souvenir de les voir monter avec les outils le long du CD 40 au milieu ou ils y avaient un jardin dans le champ situé en face du calvaire, acquis à Gustave BERCET habitant de la rue.



 
 










Photographie de 1994 prise sur la place de Maing






 

 

 










Maison N° 36

Maison habitée et acquise par Mr DOCHEZ François dit ‘lobié  et Yvonne ‘ ils y vécurent et eurent onze enfants dont le drame fait état de sept enfants garçons morts en bas âges. Quatre filles Martine, Clémentine, Joséphine, Yvonne décédé à l’âge de 20 ans dont le réemploi du prénom courant autrefois.
On se souvient du matérialisme et d’un récupérateur acerbe à peine  radin pour un sou.
La maison visible sur la photographie certes un peu fatiguée au niveau de la toiture était la plus imposante. Elle fut détruite à la suite de leurs disparitions peu après en 1981.

Habitation la plus grosse de tout le quartier, elle faisait état comme les deux  maisons qui l’entouraient (n°34 et 38) des plus larges du quartier mais d’environ  deux mètres plus longues.



 
 
















Seules photographies disponibles on devine l’habitation en fond sur la droite.


 


 


Maison N° 34

Maison habitée  en dernier ressort Par Mme Joséphine DRANCOURT jusqu’en 1981 ou elle fut une des premières à être détruite peu après son décès.


Photographie du fond de la rue





 


 














                                                                                                            






Maison N° 32

Maison louée à l’origine Par Mr Louis GRIVEL et Paindavoine Honorine qui y eurent quatre enfants joséphine, Louise, Charles-Louis et Jeremy. La maison fut tour à tour occupée para famille puis utilisée comme bureau et local d’entreprise qui s’installa comme couvreur jusqu'à sa retraite au milieu des années 1980. Elle continua d’être par Charles Louis le lieu de l’entreprise perpétué ensuite par son beau fils et sa fille jusqu'à l’arrêt de l’entreprise pour ensuite être réinvestie et rénové jusqu'à ce jour.


 
 














Photographie de Mr Louis GRIVEL aux environs de 1930 avec en toile de fond les prés et chemin des charbonniers
 
 
Photographie prise dans la cour prés de l ancienne habitation détruite des sœurs GRIVEL (marie louise, Justine) et des sœurs Devemy (augustine et Justine) et des frères respectifs Jérémy et  aux environs de 1935

Maison N° 30

Maison habitée après la seconde guerre par la famille DEVEMY Augustine DURLIN Marcel qui eurent cinq enfants André, Christian, Daniel et Marcelle. Marcel le père travaillait à Usinor décédé dans les années 1970
Cette maison fut malheureusement détruite suite à un incendie en 1997, une petite partie subsistait encore et quelques aménagements ont permis à Augustine et un de ses fils Daniel d’y rester jusque leurs disparitions en 1999 et 2006.
Zone de Texte:





 
















 


Maison N° 28

Dernière maison à être occupée par la même famille après 1970, elle constituait deux habitations à l’origine et fut occupée par deux  familles.
Claude LOMPRET et Claudine eurent six enfants Pascal, Carine, Christelle, Séverine, Olivier, Jérôme.
Claude Lompret travaillait à Eternit, il en fit l’acquisition  et lui redonna un peu de ferveur pour ceux qui se souviennent toujours avec les pinceaux à la main.
Lieu qui fut un temps le relais du presbytère pour la distribution par les enfants de l’eau bénite le jour de pâque.

Les anciens encore présents garde encore le souvenir d’une époque ou le premier locataire fut un musicien reconnu accordéoniste les gens du quartier allaient tous les soirs l’écouter assis sur le muret de la devanture.






 

 



Photographie de quelques derniers habitants du  quartier …





Photographie prise au N°40 en 1988 illustrant la convivialité du voisinage ; De gauche à droite : Christian Tonnoir, Mohamed Reziga, Sylvie Duvivier, Roger Durlin, Lalia Reziga.

 
 









Organigramme des familles ayant résidé rue Léon Rucart - quartier du nouveau monde



Ø    Implantation des maisons à l’origine 1919




qurt


Les maisons ont été renumérotées après la seconde guerre mondiale, suite à la disparition de certaines ou l’intégration dans un ensemble   numéroté ici avec l’exposant ‘ (prime).










Flèche droite rayée: 1919    1945     1960    1970



Zone de Texte: DUPOND
 



Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique


Parallélogramme: N°28’
 
Parallélogramme: N°28Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique


Parallélogramme: N°30
 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique


Parallélogramme: N°32
 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique
Parallélogramme: Détruite
1940
Parallélogramme: N°32’Organigramme hiérarchique






Zone de Texte: DUPOND
 
Parallélogramme: Détruite
1980 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique







Parallélogramme: Détruite
1981

Parallélogramme: N°36

 
Parallélogramme: Détruite
1981
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique



Parallélogramme: N°38
 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique







Parallélogramme: Détruite
1998

Parallélogramme: N°40

 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique






Zone de Texte: GUILLEZ
 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique







Parallélogramme: Détruite
1940

Parallélogramme: N°42’

 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique






Parallélogramme: N°44
Parallélogramme: Détruite
2009

 
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique



Parallélogramme: N°46
 
Parallélogramme: Détruite
2000
Organigramme hiérarchiqueOrganigramme hiérarchique





 












Quelques clichés du chemin enneigé


 
 











Photographie où on peut deviner l’emplacement du site de l’ancien cimetière à partir du CD 40


 
 















Cliché dédié à Henri DUBOISDENDIEN d’où l’on peut apprécier
la vue de son jardin lorsque la famille habitait dans les prés





Appartenant à la famille GUILLEZ depuis le début des années 1960 ce lieu est l’un des principaux
sites historiques du secteur et de MAING
Photographie du castel des près prise du chemin des charbonniers

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